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Dans le brassage de dénominations issues de la Réforme, les mennonites ne sont certes pas très connus. Mais de  même que l'on parle de luthériens en mémoire de Luther, ou de calvinistes en mémoire de Calvin, ...

les mennonites tirent leur nom – malgré eux d'ailleurs – de Menno Simons, prêtre et réformateur hollandais (1495-1561) qui tenta d'organiser l'aile radicale du mouvement protestant qui connaissait un vif succès parmi les masses populaires et s'étendait de la Suisse à la Hollande, avant d'être sévèrement réprimée, tant par les instances politiques que religieuses du moment.

Les véritables origines de ce mouvement se situent en Suisse vers les années 1520. A Zurich, la Réforme amorcée par Zwingli subissait ses propres soubresauts : des divergences profondes apparaissaient entre réformateurs sur certains points tels que la séparation de l'église et du pouvoir, l'usage de la violence ou la pratique du baptême.

 

Ceux qu'une réflexion approfondie avait menés à des prises de position jugées trop radicales furent surnommés "anabaptistes". Persécutés, ils émigrèrent vers l'Allemagne, l'Alsace, le Pays de Montbéliard, la Hollande, où les autorités étaient disposées à les accueillir, puis vers d'autres continents.

 

  

Aujourd'hui, le mouvement est fortement implanté en Russie, aux Etats-Unis, au Canada, en Amérique du Sud, en Asie et en Afrique, grâce au zèle missionnaire et à l'action sociale des églises d'Amérique du Nord. Depuis 1945, le M.C.C. (Mennonite Central Committee), une des premières organisations humanitaires mondiales, intervient sur tous les terrains de conflits et de cataclysmes, sans condition et sans distinction de race, de religion ou de régime politique.

Que reste-t-il du mouvement anabaptiste en France aujourd'hui ?

 

Il est vrai qu'en dehors de l'Alsace, les mennonites ne sont pas légion. La conscription rendue obligatoire par la Révolution française contribua à leur exode. Ce nom de mennonites leur sert à présent surtout à s'identifier avec l'ensemble des églises qui se réclament des mêmes principes et à se distinguer parmi toutes les branches du Protestantisme, au sein duquel le courant mennonite a peut-être encore un rôle à jouer et une présence à maintenir.

La principale caractéristique des églises mennonites est certainement l'absence de toute hiérarchie : les décisions importantes sont prises par la communauté. Par ailleurs, chaque église locale est autonome, bien que l'ensemble des communautés collaborent dans l'action sociale et le travail d'évangélisation. Régulièrement sollicitées pour rejoindre les rangs de la Fédération Protestante de France, elles demeurent jusqu'ici attachées à une certaine indépendance qui s'explique par leur passé.

 

  

Rien dans cette spécificité ne permet d'apparenter ces groupes dissidents de la Réforme à l'une quelconque des sectes extravagantes qui défraient la chronique, même si la réputation de fondamentalisme qui leur est prêtée favorise certains amalgames dans l'esprit du public.

Historique mennonite